Sur le site Framatome de Romans-sur-Isère, l’installation de fabrication des combustibles de recherche fournit du combustible pour les réacteurs de recherche ainsi que des cibles médicales nécessaires à la réalisation d’examens de diagnostics médicaux par imagerie.
Cette installation procède à des activités de métallurgie et de laminage. Dans sa zone dite « poudres », une étape du procédé consiste à fondre de l’uranium métal avec de l’aluminium pour obtenir un alliage uranifère. L’alliage obtenu est ensuite transformé en une poudre très fine afin d’être compactée pour obtenir un produit appelé « noyau ». Ces noyaux font ensuite l’objet d’un contrôle de leur activité radiologique dans un équipement de mesures sur un poste de travail dédié.
Le 25 septembre, sur ce poste de travail, des opérateurs effectuaient des mesures en manipulant des noyaux. Lors de l’opération, il a été constaté que le nombre de noyaux n’était pas cohérent avec la masse maximale admissible de matière autorisée à l’intérieur de ce poste de travail.
Dès la détection de cette anomalie, les opérations ont été stoppées et l’installation a été remise en conformité par rapport au référentiel de sûreté.
Cette anomalie n’a eu aucune conséquence sur le personnel ou l’environnement, elle constitue cependant un écart vis à vis des règles de sûreté / criticité. Aussi, Framatome Romans a proposé à l’Autorité de Sûreté Nucléaire de le classer au niveau 1 de l’échelle internationale des évènements nucléaires (INES*) graduée jusqu’à 7.